How-To

Au sommaire :

  1. Le matériel nécessaire
  2. Préparation de l’écran
    1. Nettoyage / dégraissage
    2. Encollage
    3. Séchage
  3. Insolation de l’écran
  4. Mise en place du cadre dans la presse
  5. Impression
  6. Dégravage
  7. Astuces
  8. La sérigraphie, combien ça coûte ?
  9. Santé et environnement
  10. Fabrication et tension des cadres

1. Le matériel nécessaire

Avant de commencer, je crois qu’il est bon de faire quelques rappels.
La sérigraphie, comme vous avez pu le remarquer, n’est pas très développée dans nos contrées, du moins dans le milieu des loisirs. Il n’est donc pas facile de trouver des revendeurs de matériels.
J’ai eu la chance, au travers de ma recherche d’information sur les forums, de rencontrer de bonnes âmes pour m’aiguiller vers les bons revendeurs. Afin de vous les faire partager, vous trouverez une partie de ces adresses sous la rubrique « liens ».
De fait, la sérigraphie n’est pas bon marché, l’achat de tout le matériel en découragera plus d’un (comme chaque support nécessite son propre type d’encre, si l’on se contente d’imprimer des tee-shirts et quelques posters, on s’en tirera avec une bonne dizaine de pots d’encres sachant qu’un pot coûte entre 30 et 40 euros, faìtes le calcul! Rajoutez à cela le cadre, la soie, les photo-émulsions…).
Aussi, je vous conseille de retrousser vos manches et de fabriquer un maximun de matériel (comme les cadres, les presses, le matériel d’insolation). Vous économiserez déjà une somme non-négligeable. Un tour sur le forum permettra de trouver des plans glanés ici et là sur internet.

Allez, on se lance !

Pour l’impression sur les tissus, tee-shirts…

Pour imprimer sur textile
  1. L’écran, c’est l’élément principal de la sérigraphie. Il est tendu avec un tissus en maille 43/80 pour les tee-shirts.
  2. Le dispositif d’insolation. Il va vous permettre de faire réagir (durcir) la photo-émulsion. Ici, deux halogènes de chantier de 500w chacun. Comptez environ 15 minutes pour insoler un écran.
  3. La photo-émulsion résistante à l’eau.
  4.  La râcle d’enduction, elle permet de déposer, de manière homogène et en quantité suffisante la photo-émulsion sur l’écran .
  5. La râcle d’impression. C’est elle qui va pousser l’encre au travers de l’écran.
  6. Le bouche-pore. Il permettra de combler les trous laissés par un manque d’émulsion, très utile pour retoucher les écrans présentant des défauts.
  7. Quelques pots d’encres aqueuses. J’ai choisi les trois couleurs primaires plus le blanc et le noir. Assurez-vous de la compatibilité de votre photo-émulsions.
  8. Un dégraissant, un dégraveur et une bombe de colle repositionnable en spray.
  9. Un décapeur thermique. Utile pour cuire les encres mais à utiliser avec précaution…
  10. Une bande de masquage, une spatule (pour mélanger les encres) et une brosse pour nettoyer les écrans.
En complément :

Vous aurez aussi besoin, si vous imprimez des tee-shirts, d’une presse textile. Laissez-moi vous présenter la mienne:

Ma presse textile D.I.Y

Voici un gros plan des charnières, encore une fois « homemade » :

Gros plan sur la charnière !

Il s’agit simplement d’un serre-joint et d’une charnière de porte, percés et fixés avec une vis.

Vous trouverez un plan de cette presse sur le forum sous la rubrique « Bricolages/DIY ».

Si vous souhaitez vous orienter vers l’impression de posters, de simples charnières fixées sur une planche lisse nous donnerons une bonne presse.

Pour ma part, j’ai réalisé une presse aspirante très simplement. Suivez la construction, ici et récupérez les plans ici.

Pour l’impression de posters :

Pour imprimer sur papier

Sur l’image, vous découvrez le matériel nécessaire pour imprimer sur papier ou carton.

Observez qu’il y a deux types de photo-émulsions et 2 types d’encres. Une raison à cela: pour les posters, on a le choix entre des encres à base d’eau et des encres à base de solvants. J’avais initialement commencé avec des solvants mais face à l’odeur qui régnait dans mon atelier et donc dans la maison, j’ai décidé de continuer avec des encres aqueuses.

Observez donc en:

  1. Encres aux solvants et photo-émulsion résistante.
  2. Une presse pour les posters. Ici deux charnières fixées sur une planche.
  3. Photo-émulsion et encres aqueuses.

2. Encoller un écran

Les photos qui illustrent ce chapitre sont réalisées sous une lumière très faible. Veuillez donc en excuser la qualité.

Nettoyage / Dégraissage

Avant de déposer la couche de photo-émulsion sur l’écran, il est impératif de procéder à son nettoyage. En effet, l’enduction ne peut se faire que si l’écran est exempt de dépôt de graisse (traces de doigts, restes d’encres…). Un produit de cuisine dégraissant et une petite brosse  suffisent pour éliminer la plus grosse partie de ces tâches. Laissez ensuite sécher l’écran avant de passer à l’étape suivante.

Encollage

La photo-émulsion étant très sensible à la lumière, nous devrons travailler, à partir de maintenant, sous une lampe inactinique ou dans la pénombre.
Afin de gagner du temps et de ne pas être embêté, j’ai l’habitude d’organiser mon poste de travail. L’enduction devant se faire à la verticale, j’incline légérement l’écran avec une cale.

Position de l’écran pour l’encollage

Etape 1: Déposer dans la râcle une quantité suffisante de photo-émulsion. N’ayez pas peur d’en mettre trop (n’abusez pas quand même) car nous redéposerons l’excédent d’émulsion dans son pot à la fin de l’encollage.

Etape 2 : J’applique la râcle contre l’écran.

J’incline la râcle afin de joindre ses bords à l’écran.

Puis, je remonte lentement en appuyant fermement sur la râcle. Et voilà le premier côté est couvert.

Etape 3 : Je retourne l’écran et procède de la même manière pour couvrir l’autre côté.

Et voilà, nous avons un écran enduit des deux côtés qui doit maintenant sécher avant de pouvoir être insolé.

Remarque:
Ici nous avons pratiqué une enduction dite 1+1. C’est à dire, on couvre d’abord le côté extérieur (celui en contact avec le tee-shirt) puis le côté intérieur (celui au contact de la râcle).

Si vous comptez imprimer de nombreux tee-shirts, il est conseillé de faire, au-moins, une enduction 2+2 (c’est à dire: 1x extérieur, 1x intérieur, 1x extérieur et enfin 1x intérieur). Plus il y aura de dépôt d’émulsion, plus épais sera le pochoir et donc plus il sera résistant au passage de la râcle. Un pochoir trop fragile perdra très rapidement de son pouvoir couvrant et laissera passer l’encre à des endroits indésirés.

Etape 4 : L’excédent d’émulsion pourra, sans crainte, être remis dans le pot de photo-émulsion.

Séchage

C’est une étape qu’il ne faut surtout pas oublier sinon la photo-émulsion ne réagira pas à la lumière. Je vous conseille de faire sécher l’écran côté t-shirt vers le sol.

3. Insolation de l’écran

Une fois que l’écran est sec, il faut passer à l’étape de l’insolation. Cette étape consiste à transférer le motif à reproduire sur l’écran.
Pour cela nous avons besoin d’un typon (reproduction en positif sur papier calque ou transparent du motif). Une sortie imprimante sur papier calque peut très bien faire l’affaire. N’oubliez pas, il faut un noir très opaque qui puisse bien bloquer la lumière. Repasser, si nécessaire le motif à l’encre de chine.

Pour commencer vous aurez besoin, en plus d’une source lumineuse, d’une vitre, d’un bloc de mousse et d’une feuille de papier noir.

Afin d’obtenir un bon contact et d’éviter un éventuel reflet de lumière sur la mousse, recouvrez-là de papier noir.

Déposer ensuite le cadre sur la mousse de sorte que la papier noir vienne appuyer sur le tissus de l’écran. Recouvrez ensuite d’une vitre pour garantir que le tissus est bien appuyé contre le bloc de mousse.

Pour l’insolation elle-même, j’ai fabriqué un support très simple qui permet de maintenir les 2 halogènes à la verticale de l’écran.

Maintenant, il ne reste plus qu’à allumer les lampes et « brûler » l’écran.
Pour obtenir un pochoir de bonne qualité, il est important d’ajuster la durée de l’exposition. Celle-ci ne doit pas être trop courte, autrement l’écran serait sous-exposé, c’est à dire que la photo-émulsion ne serait pas correctement cuite (le dépouillement dégagerait les zones voulues mais le pochoir ne résisterait au passage répété de la râcle d’où des dépôts d’encres indésirables). Ni trop longue, autrement l’écran serait sur-exposé, c’est à dire que la photo-émulsion serait cuite d’où un dépouillement impossible.

Dès la fin de l’exposition, nous passons à l’étape du dépouillement. Il s’agit de bloquer la réaction de l’émulsion et de dégager le pochoir des zones non brûlées. Passez un coup de jet d’eau froide ou tiède (max. 37°C ) sur toute la surface de l’écran en insistant bien sur les zones à dégager. Continuez à rincer des DEUX côtés tant que de la mousse se formera en bas de l’écran (ceci permettra d’éviter l’apparition de traces fantômes – Merci à Jatse pour l’astuce).

Vous pourrez aussi vous aider d’une petite éponge douce pour accélerer le dépouillement.

Une fois cette opération terminée, laissez sécher votre écran avant de passer à l’impression.

Voici mon cadre terminé.

Voilà, votre écran est terminé, il ne reste plus qu’à passer à l’impression.

4. Mise en place du cadre dans la presse

Voilà, nous avons donc un beau cadre avec notre motif. Maintenant il va falloir le préparer pour l’impression.

Comme vous le voyez sur l’image ci-dessous, le pochoir est au centre de l’écran et l’extérieur est ouvert.

Il va nous falloir recouvrir l’extérieur pour éviter que l’encre en débordant ne vienne tacher le tee-shirt. Pour cela, vous pouvez utiliser une bande de masquage de peintre. Couvrez bien la partie extérieure en débordant sur le montant du cadre. Comme ceci:

Faîtes le tour du cadre et assurez-vous bien que tous les coins sont couverts. Au final on obtient:

Maintenant, on peut placer le cadre dans la presse:

Pour que le motif soit bien positionné, je vous conseille de laisser 5 doigts entre le col et le haut du motif.

Afin de maintenir le tee-shirt sur la presse et d’éviter un mouvement involontaire du tee-shirt, pulvérisez une dose d’adhésif repositionnable sur le support.

Placer ensuite votre tee-shirt sur le support :

Et voilà vous êtes presque prêt ! Il est maintenant conseillé de placer un objet entre le cadre et le tee-shirt afin que l’écran ne soit pas en contact avec le tee-shirt. Ceci afin d’éviter qu’en relevant l’écran le tee-shirt n’y reste collé. Moi j’utilise quelques pièces de monnaie.

On voit bien que l’écran n’est pas directement en contact avec le tee-shirt.

Voilà maintenant on peut passer à l’impression en elle-même.

5. Impression

Avant de commencer l’impression on va choisir notre matériel.
Il nous faut une râcle, choississez la bien. Elle doit être légérement plus grande que le motif à imprimer. Celle-ci est trop petite:

Celle-ci est plus adaptée:

Ensuite, on prépare notre couleur. Moi je veux du orange, donc je mélange de l’encre magenta avec de l’encre jaune. Mais on peut aussi acheter simplement un pot d’encre orange ! L’idéal étant d’avoir chacune des couleurs primaires plus le blanc et le noir, en les mélangeant on obtient une infinité de couleurs.

Une fois la bonne couleur obtenue, on étale, à l’aide d’une spatule, l’encre sur l’écran.

Puis, on étale l’encre sur l’écran à l’aide de notre râcle. Attention l’écran doit être légèrement soulevé, on n’imprime pas encore. Il s’agit juste de « saturer » la soie en encre.

Et maintenant on imprime.
Tenez bien la râcle avec les deux mains en veillant à garder un angle de 45° avec l’écran. Puis pressez fermement en tirant la râcle vers vous.

Normalement un seul passage est suffisant pour imprimer un tee-shirt.

Maintenant vous pouvez relever l’écran et regarder votre travail.

Magnifique, non ?

Maintenant il va falloir cuire l’encre. J’utilise pour celà un décapeur thermique avec toute les précautions qui s’imposent. Je le passe à 3 cm du t-shirt en décrivant des cercles pendant une dizaine de secondes.

REMARQUE : Cette étape peut être supprimer si l’on ajoute à l’encre un catalyseur à froid. Renseignez-vous auprès de votre revendeur pour connaître les disponibilités d’un tel additif.

On a fini notre travail. On a enfin notre tee-shirt préféré !

Tee-shirt officiel Seri-suisse.com

Une fois vos tirages terminées, il faut impérative nettoyer l’écran afin d’éviter que de l’encre ne sèche dans la maille. Comme nous utilisons des encres aqueuses, le nettoyage peut se fera simplement à l’eau. Utilisez une brosse pour frotter les cadres.

6. Dégravage

Voici une étape importante, mais très délicate à mener. Nous allons utiliser ici, un produit fortement corrosif. Donc je vous conseille de porter des gants, des lunettes de protection, et si possible des vêtements amples qui ne laissent pas dépasser de peau.

Le matériel :

  • Un dégraveur : vendu en flacon prêt à l’emploi ou en bidon de concentré. Moi j’ai choisi cette dernière solution car plus rentable.
  • Un nettoyeur haute pression : vraiment très utile. Un modèle d’entrée de gamme délivrant au moins une pression de 100 bars suffira.
  • Une brosse pour frotter l’écran.
  • Du matériel de protection : gants, blouse, lunettes…

Le matériel :

  • La première chose à faire est de transférer le contenu du dégraveur dans un flacon pulvérisateur. Le produit sera ainsi mieux réparti sur l’écran et nous en utiliserons moins.
  • Mouillez l’écran des deux côtés avec de l’eau tiède.
  • Pulvérisez du dégraveur des deux côtés et à l’aide de votre brosse, frottez les deux faces.
  • Laissez ensuite agir le produit sur l’écran pendant quelques minutes.
  • Enfin à l’aide de votre nettoyeur haute pression rincez l’écran.

Normalement le pochoir devrait s’éliminer sous l’action de la pression. Si de l’émulsion subsiste, reprenez les étapes 3 à 5 jusqu’à sa disparition complète.

Une fois séché, votre écran est prêt à être réutilisé.

ATTENTION : Ne jamais laisser sécher du dégraveur dans l’écran, sous peine de bloquer définitivement les mailles !

7. Astuces

* Si vous imprimez plusieurs tee-shirts, pensez à napper (recouvrir d’encre) le motif le temps du séchage. Cela évitera à la trame de se boucher. Si cela venait à se produire, utiliser un chiffon doux mouillé avec de l’eau et nettoyer le motif seulement depuis le dessous du cadre (côté tee-shirt).

8. La sérigraphie, combien ça coûte ?

Afin de mieux vous faire une idée du coût de la sérigraphie, je vous fais un petit récapitulatif du matériel Suisse et de son coût ( en francs suisses et hors taxes):

  • Tissus : en maille 43/80 (pour du tee-shirt donc) comptez 23 .- pour un format 100X156cm. On pourra facilement fabriquer 3 cadres avec.
  • Râcle d’enduction : comptez 50.- comme prix de base et rajoutez 0,50.- par cm ainsi qu’un jeu de joues à 5,35.-. Soit pour un modèle de 35cm = 50 +(0,5X35)+5,35 = 72,85.-
  • Râcle en bois : comptez 200.- par mètre soit 60.- pour un modèle de 30 cm.
  • Emulsion résistante aux encres à l’eau : on trouve un bidon de 820 ml d’Ulano QTX à 48,40.-
  • Les encres à l’eau : suivant les couleurs, les prix sont différents : pour un bidon d’un litre de noir, le prix est de 40.-. Comptez entre 40.- et 60.- pour le bidon d’un litre de couleur.
  • Dégraveur : je l’achète 80.- en bidon de concentré, et j’en obtiens entre 20 et 30 litres.
  • Bouches pores résistant à l’eau : comptez 18.- le bidon d’un litre.

Je rajoute que si vous ne voulez pas vous embêter à fabriquer votre écran, on en trouve déjà prêt en aluminium avec tissus tendu pour 100.-/pièce au format A3.

Voilà, en tout pour imprimer en noir, cela m’est revenu à environ 300 – 400 francs suisses hors taxe (pour convertir en euros, divisez par 1,5) suivant que je fabrique mon cadre ou que je l’achète.

9. Santé et environnement

Un chapitre qui me semble important, et qui devrait tous nous intéresser. La sérigraphie nous l’avons vu, fait appel à de nombreux produits chimiques, qui peuvent être source de pollutions ou d’atteinte à la santé. Pour éviter ces désagréments, il nous faut prendre certaines mesures. Il en est de notre responsabilité à tous pour laisser un environnement sain à nos enfants.

Voici, étapes par étapes, quelques pistes qui nous permettront de minimiser l’impact de nos activités sur l’ environnement :

L’insolation : C’est une source de consommation d’énergie importante. Imaginez la consommation d’une lampe de 2000 W ou 4000 W, énorme ! Donc pour une activité « amateur », il nous faut privilégier des sources lumineuses moins puissantes : des halogènes, des néons, ou même des lampes MH de plus faibles puissances. Et pourquoi ne pas, pour ceux qui vivent dans un milieu ensoleillé, utiliser le soleil pour insoler ? Le soleil fournit énormément d’UV, et ce sont précisément ces UV que nous recherchons. Nous avons donc là, une source lumineuse 100% efficace et sans aucune pollution.

Nettoyage et dégravage : Nouvelle source de pollution. Ces étapes sont réalisées avec des produits chimiques corrosifs (dégraisseur, dégraveur, nettoyeur d’images fantômes…). Ces produits ne devraient normalement pas rejoindre les égouts. Il faut donc prendre certaines précautions :

  • Remplacer le dégraisseur industriel par un équivalent pour la cuisine.
  • N’utiliser que des produits biodégradables.
  • Pour le dégravage, confectionner, avec un morceau de tissu à mailles serrées, un filtre à placer devant le siphon. Il récupérera les morceaux solides d’émulsions.
  • Placer le dégraveur dans un pulvérisateur qui réduira considérablement la quantité de produit à utiliser.
  • Utiliser un nettoyeur à très haute pression. Plus la pression sera élevée moins on aura besoin d’utiliser de dégraveur.
  • Récupérer l’eau utilisée pour le dégravage et la faire décanter dans un bidon, puis la filtrer. On récupère ainsi un maximum de particules qu’il nous suffit de faire sécher pour solidifier.
  • Et surtout discuter avec ses revendeurs pour choisir les produits les plus adaptés à nos besoins. Ce sont des professionnels qui connaissent leurs produits et leur conseil est précieux.
  • Pensez aussi à votre santé et portez des lunettes de protection, des gants, et aussi des vêtements à manches longues. Suivant les conditions d’aération de la pièce, équipez-vous d’un masque. Attention aussi aux bruits du nettoyeur haute pression. Mieux vaut prévenir que guérir…

L’impression : Pas de secret, utilisez le plus souvent possible des encres à base d’eau. Fuyez les encres à solvant, elles sont les moins écologiques et dégagent une odeur désagréable.

Les encres acqueuses ont aussi ce double avantage de pouvoir se nettoyer et se diluer à l’eau.

Si toutefois vous devez utiliser des encres à solvant munissez-vous d’un respirateur, vos poumons vous en remercieront.

Dans tous les cas, portez une attention particulière aux étiquettes, elles vous informeront des précautions d’utilisation.

Cette liste n’est, bien évidement, pas exhaustive. Chacun travaille dans des conditions particulières et doit adapter sa stratégie à ses produits. N’hésitez pas, sur le forum, à nous faire partager vos idées et vos pratiques, pour améliorer notre cadre de vie.

10. Fabrication et tension des cadres

Téléchargez la version PDF ci-dessous (merci à Vincent Soudet pour son partage) :

ATTENTION !

SERI-SUISSE.COM, son webmestre, ou l’auteur des sujets ne sauraient être tenu responsable de la mauvaise utilisation des matériels donnés ci-dessus. Cette page est uniquement informative, vous la mettez en pratique à vos risques et périls !