Salut la compagnie,
De retour après plusieurs mois de silence (boulot, travaux maison, enfant et BBQ...), je viens mettre mon grain de sel sur ce sujet!
Nous sommes équipés d'une Epson F2000 depuis février 2017.
Je vais essayé d'être le plus objectif possible sachant qu'il s'agit de notre première DTG, cela va être dur de comparer par rapport aux autres modèles, bref.
Nous hésitions vraiment entre 3 modèles dispo dans cette catégorie et ce budget:
Brother GT 362, Epson F2000 et TexJet Polyprint.
Nous avons choisi Epson, surtout pour la tranquillité. Débutant dans le DTG, nous voulions surtout être en face d'une machine fiable et rassurante quitte à ce qu'elle soit un peu gourmande en consommables... (nous reviendrons très vite là-dessus...)
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Le tarif plus qu'attractif de la bête (10.000€) et ses 3 ans de garantie (pièces et MO) avec tête incluse (à raison d'une tête par an), ont joué dans la décision.
Bref, nous voilà avec la bête en tête à tête. Print au top, sous réserve de maitriser la phase de pré-traitement...
Premier constat, l'ensemble est super aseptisé (presque trop même). Habitué à l’entretien d'un traceur Eco-solvant (Roland sp540I), je m'attendais au traditionnelle lavage hebdomadaire autour des têtes avec le coton tige et la solution de cleaning. Bah non, là vous avez un boitier pour ça, qui s'en occupe tout seul. Comptez quand même 80€ le boitier qui chez nous dure 3 mois quand c'est calme. Et quand ce boitier est à changer, il fait parti d'un kit entier où tu dois changer les cappings d'aspirations, la grille d'évacuation et les cappings de stockage (compris dans les 80€, heureusement).
Tout ceci fait que la maintenance est réduite à un lavage tube-Eco (la procédure est de versé 10ml d'une solution de nettoyage dans le capping d'aspiration à l'aide d'une pipette) tous les jours où la machine est utilisée (durée 5mn) et un nettoyage manuel du capping d'aspiration à chaque fin de semaine (retour quand même des cotons tiges et de la solution de cleaning (durée 15mn).
Cela dit, cette procédure est relativement récente. Une MAj du firmwire a été fait fin 2016 pour éviter un très coûteux nettoyage de la machine qui était à faire en fin de mois et qui bouffait apparemment 1/3 des 2 cartouches de blanc... (à 170€ la cartouche, tu remercies la MAJ...)
Pour conclure, Epson a fait de la F2000 une bécane fiable, c'est sûr. Mais la fiabilité a un prix.
Pour le moment, nous sommes vraiment satisfait de cette machine, même si son coût en encre laisse parfois perplexe. T'as pas intérêt de te planter dans tes devis, sinon, tu bosses directement pour Epson...
C'est d’ailleurs la force d'Epson, une machine "pas trop" chère (10.000€ quand même...) comprenant une durée de garantie jamais vue jusque là.
Donc forcément, à un moment il y a le revers de la médaille.
Epson est avant tout ici pour te vendre de l'encre, que la machine demande a un rythme soutenu. De l'encre pour imprimer évidemment, mais aussi de l'encre pour remplir le bidon d'évacuation qui sert à faire une circulation constante afin que les têtes restent opérationnelles.
On a parfois l'impression que la bécane met plus d'encre dans ce bidon que sur le textile.
Heureusement non, mais nous mettons ici le doigt sur un point important.
En effet, nous avons appris depuis ce peu temps en sa compagnie, à la gérer comme il se doit. Il est clair que tu l'allumes pas pour faire 3 t-shirts... Préférez de rassembler toutes vos commandes de la semaine, histoire de l’occuper au moins pour la demi-journée.
Le simple fait de mettre la machine en route te coûte 5€ht (vérification des buses, nettoyage medium des lignes de blancs, sollicitation de la station de nettoyage des têtes et le lavage de Tube Eco en fin de session.
Par contre, point positif, en hiver notre activité est plus calme, et même après 15 jours de sommeil, quand tu la rallumes, elle part au quart de tour... et ne consomme rien dans ce laps de temps.
Après, j'ai pas testé 3 semaines non plus... faut pas déconner! Mais qui sait?
Pour conclure, en ce qui nous concerne, il s'agit d'une très bonne première machine pour ce faire la main dans l'univers de la DTG.
Nous obtenons avec elle, des prints lumineux et souples , facilement, à un rythme convenable.
Nous sommes bien d'accord que nous ne comparerons pas la F2000 avec Gt-382 en matière de rendement...
Voilà pour le moment, il y aurait encore tant de choses à dire sur ce versant chronophage de l'impression textile mais j’espère que mon récit pourra aider certaines personnes à se faire une idée plus précise de ce dans quoi vous mettez les pieds.
Gardez en tête que la DTG, c'est avant tout ré-apprendre le métier, autrement!
Gardez le sourire et imprimez tous les jours... sauf le week-end!